Aujourd’hui en France, le vih touche de façon disproportionnée certaines populations

Apparue au début des années 80, la pandémie liée au vih s’est diffusée de façon hétérogène sur les continents et dans les populations. Les plus précaires, les plus stigmatisé·e·s, celles et ceux qui sont privé·e·s de droits humains sont aussi celles et ceux que l’infection a le plus atteint.

Aujourd’hui en France, l’infection par le vih touche de façon disproportionnée certaines populations. Dans les dernières années, parmi les nouveaux diagnostics en Ile-de-France, les HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes) représentent 42 % des nouveaux cas annuels et les personnes nées en Afrique subsaharienne 32 %. Les personnes trans et les travailleur·euse·s. du sexe ne sont pas, ou mal, identifié·e·s dans la statistique épidémiologique mais toutes les enquêtes de terrain montrent qu’ils elles sont surexposé·e·s et paient un lourd tribut au vih.

Ces populations sont partout dans le monde dénommées "populations clés". C’est avec elles que nous vaincrons l’infection. Il faut agir pour les droits et pour le recul des discriminations. C’est avec une politique inclusive qui favorise une approche communautaire que nous rétablirons l’égalité. C’est en partant des attentes et des besoins exprimés des populations clés et en nous appuyant sur leur expérience et leur expertise, que nous irons vers l'égalité et la fin de la transmission du vih.

C’est pour toutes ces raisons que les programmes de Paris sans sida sont conçus avec et pour chacune des populations clés.

C’est en partant des attentes et des besoins exprimés des populations clés, en s’appuyant sur leurs retours d’expériences et leur expertise que nous établirons l’égalité de toutes et tous face à l’épidémie.