LE TRAITEMENT PROTÈGE

INDÉTECTABLE = INTRANSMISSIBLE

Depuis 2008, on sait que le traitement par les antirétroviraux d’une personne séropositive réduit la quantité de virus dans l’organisme (appelée charge virale), évite que le virus ne détruise les défenses immunitaires et empêche sa transmission aux partenaires sexuel·le·s.

Il faut seulement quelques semaines ou quelques mois, selon le délai entre le moment de l’infection et celui de la découverte de séropositivité, pour que le traitement agisse et que la charge virale devienne petite et indétectable (200 copies ou moins par ml de sang). Le traitement fonctionne comme prévention, d’où l’anglicisme TasP = Treatment as Prevention. Dans cette perspective, une personne vivant avec le vih (PVVIH) et ayant une charge virale indétectable peut avoir des relations sexuelles sans préservatif, sans risque de transmettre le virus.

Cette bonne nouvelle est encore mal connue des premiers·ères intéressé·e·s, les personnes vivant avec le vih. Elle n’est pas assez mise en avant par les clinicien·ne·s et est encore souvent ignorée grand public. Pourtant elle soulage les PVVIH de la crainte de la transmission, facilite la vie affective et sexuelle, permet de concevoir naturellement et peut libérer de la crainte encore trop fréquente d’avoir à dire sa séropositivité à ses partenaires.

Indétectable = intransmissible. Ce simple message est donc porté sans relâche dans la communication de Vers Paris sans sida pour apporter de la confiance et du bien-être aux PVVIH et diminuer la peur du virus qui persiste dans le public.